Maha-Jeanne - Mes histoires

Si l'amour est un don

Tue, 12 Feb 2013 00:00:00 +0100

Si l'amour est un don
Dieu me pardonne
je ne suis point de ces champions,
Qui, aimant, reçoivent et donnent.

Je suis plutôt de ces putains
L' homme qui surveille, qui veille.
Car mon coeur est mortifié, je le crains.
Au milieu de ce troupeau qui chante, je bêle.

déserteur

Wed, 06 Feb 2013 02:01:00 +0100

DÉSERTEUR

Je m'en fou, mais ta chaise est vide.
C'est fou comme ça soulage, ce vide.

Tu es idiot de croire que je dois m'en inquiéter.
Mais c'est idiot de croire que tu dois m'imaginer.

à demain

Fri, 14 Sep 2012 02:52:00 +0200

À DEMAIN

C'est un bourgeon qui fleurit la nuit,
À la pleine lune, ni plus ni moins.
Quand le cœur tremble au coup de minuit,
Voilà la fleur déjà si loin.

C'est un ruisseau qui prend source ici,
Au milieu de tout et de rien
Et quand d'elle même la source tarit,
Voilà: la chute de larmes s'éteint.

C'est un départ flou, puis ennemis,
Au vers du récit des témoins,
Quand la vile avion est repartie,
C'est la même histoire, même refrain

C'est ma belle et si grande amie,
Qui me redonne mon quotidien.
Quand sa maison devant elle grandit,
Qu'elle se dise ceci: à demain

Promenade

Sat, 09 Jun 2012 04:09:00 +0200

Promenade
Le chemin est en fleurs,
C'est l'été qui agit.
La saison de mon coeur,
L'amour qui fleurit.

J'avance droit devant,
c'est ton regard qui me guide,
l'indéchiffrable roman,
aux couleurs fluides.

Soudain je m'élance,
Les nuages couvrent le ciel,
La peur des ouates blanches,
qui nous cachent du soleil.

Tu prend ma main, silence,
Les nuages ne sont pas cruels.
Ils sont notre lit de romance,
notre confortable tourelle.

le collibri le scorpion et le sage

Mon, 22 Aug 2011 02:14:00 +0200

Le collibri, le scorpion et le sage

Un collibri, fort en son image,
Se prit d'amour pour un scorpion,
Et d'amitié pour un sage.
Le sage animal prévient notre mignon:
"Le scorpion se prelasse,
Mais il est siffleur
De ton plumage il ne se lasse
Mais tu te lassera de ce moqueur."
Le collibri s'en moque,
Embrasse son amour
Endosse ses loques
Et s'en va, volant, butiner les roses.
Le scorpion se fache, gémi tout le jour,
Interpelle l'oiseau:" jamais tu ne te repose?
Tes ailes jamais ne cesse de s'agiter?
Tu travaille et volette toujours,
N'est-ce pas une fourmie que j'aurais épousée?"
Le vollatile rit jaune de ces propos et répond non,
Se disant que son amour est malade, Il embrasse le scorpion.
Les jours passes, l'amoureux se fache, le collibri se lasse.
Le sage revient à son ami, Lui déclare :"ne te lavais-je pas dis?"
L'oiseau s'en va malheureux et seul,
Le sage de sa sagesse s'engorgeuille
Tandis que du scorpion, nous n'en savons rien.

Il n'y a ici aucune morale
Sinon qu'a côté de la sagesse,
L'amour semble bien pâle.

vérités

Tue, 07 Jun 2011 01:09:00 +0200

Vérités

pleurer sa souffrance
sourire à son reflet
implorer la clémence
à ce dieu muet...

hurler à la lune
chanter la tendresse
s'enterrer sous les dunes
des fausses promesses

se mentir à sois
et croire que tout est vrai
tandis que l'on ne sais pas
lacer ses lacets

rêve devin

Thu, 02 Jun 2011 02:12:00 +0200

rêve devin

Ça y est écoute, je me souviens,
il y a de ça quelques demains,
nous courrons dans un champs lointains,
et vivons un rêve éthéréen,

main dans la main nos yeux en joie,
nos coeurs ne comptent plus nos pas,
nous nous perdons en toi et moi,
notre amour est devenue foie,

le champs de fleur s'en devient blé,
nous ne vivons plus que de baisés,
paradis aux lèvre, terre fraîche aux pieds,
entre tes bras je me sens aimée...

pas à pas

Thu, 24 Feb 2011 02:35:00 +0100

Pas à pas

pas à pas je me promène
toujours à l'ombre du vieux chêne
pas à pas je m'enfui
mais toujours la chaine me relie
reliée pour la vie à la vieille génération
à jamais prisonnière des vieilles traditions
mot à mot je progresse
toujours à l'ombre de la sagesse
mot à mot je m'échappe
la voix du chêne toujours me rattrape
ses commentaires masquent son amour
de plus en plus avec les jours
bientôt la cours arrière sera vide
et moi au lieu de prendre un choix liberticide
je vais m'enraciner dans leurs racines
et comme eux fuir la vie enfantine

à l'ombre du vieux chêne
pas à pas je me promène

peine cachée

Tue, 01 Feb 2011 23:12:00 +0100

Peine cachée 

Ma tristesse est immense, 
Bien plus que les montagnes d'Espagne
Et dans la nuit qui commence
Je me sens seule dans ma campagne. 

Je me suis tue trop longtemps, 
Mon cri vous déchirera,
Mon sourire vous ment, 
Ma douleur vous parlera. 

Mes regards sont vides
Et si pleins à la fois
Ce sont des trous d'astéroïdes
Ce sont des lacs au Canada. 

Des larmes sur mon visages 
se creusent un chemin
Et moi je saccage, 
Je remet le tout à demain.

Jamais

Thu, 27 Jan 2011 00:07:01 +0100

Quand j'ai dit jamais
Je pensais plutôt "parfois"
Et quand on me le dis
Je fais bien de le comprendre
Le mot jamais "peut" se m'éprendre