n.2 les voyageurs
Siméon s’assit sur le bord de son lit. La nuit n’en était qu’a sa moitié, il savait qu’il devrait retourner dehors, des tonnes de tâches l’attendaient, surtout que demain se passerait la fête, sûrement la plus importante de l’année. Siméon avait hâte. Il n’avait pas hâte à la fête elle-même, non il détestait ce genre de divertissement, il avait hâte car Edgar devrait venir avec sa famille. Edgar était le seul à le comprendre, il lui parlait comme s’il parlait à un des siens, ce dont Siméon rêvait le plus.
Après 5 ou 10 minutes, peut-être plus, le jeune bâtard se leva et remplit ses poches de pommes. Il entrouvrit la porte et regarda autour de la roulotte, tous étaient rassemblés auprès de Mellia. Siméon, cette fois ouvrit complètement la porte et la traversa. Il avança droit devant lui, en direction de la forêt, à l’opposé du feu. Plus Siméon avançait, plus le bruit s’assourdissait et enfin, il disparu. Dans le silence, à la lueur de la l’astre nocturne, il rejoignit un petit, minuscule, muret fait de bois mort. Il siffla une, deux, trois fois. Trois longs sifflements aigus. Il s’accota à un arbre, glissa sa main dans sa veste où il serra très fort la pierre blanche. Très rapidement, et tout autant silencieusement, deux juments apparurent, alors, le bâtard quitta sa pierre et attrapa deux pommes qu’il lança à noire et Ébène et puis lentement apparu un bœuf roux suivi bientôt de ses confrères. Siméon leur tira le reste de ses pommes et repartit, pas sans avoir bien frotté ses juments, dans la clairière. À peine arrivé qu’il dut réalimenter le feu et débarrasser le parterre du trop de brindilles. Tous l’ignorèrent.
Soudain Mélia leva les bras et en un temps record, tous se turent et regardèrent leur chef. Celle-ci déclara de sa forte voix :<< Bien, nous nous sommes assez réjouis, demain, est la grande fête lunaire. Je veux que tout soit prêt. Que l’on prépare l’ours pour le festin. Et que le sang soule à flot! >> Sur ses quelques mots, certains ricanements se firent entendre et finalement tous se mirent à la tâche, tous, sauf, Mélia, qui s’engouffrât dans sa roulotte, les rares trop jeunes enfants et Jennifer qui rejoignit le bâtard, lui occupé à récolter nombre de bois sec.
-Alors Bâtard, on fait le ménage?
Siméon émit un grognement sourd tout en rougissant un peu.
-Je vois, donc le bâtard y cuisine et y nettoie. Mais c’est la mari parfais, il y manque plus qu’une bâtarde !
-Oh mais c’Est déjà fait... dit Siméon doucement
-Quoi? Aboya Jennifer.
Le jeune homme lança les branches qu’il portait alors dans le feu et s’en alla sans rien lui répondre. Celle-ci reprit vite ses esprits et prise d’une soudaine fureur, poursuivi Siméon.
-Où tu va? Demanda-t-elle.
Sans même se retourner il lui répondit :<< À la rivière, me laver. >> et le bâtard disparu entres les arbres, laissant Jennifer derrière lui, rouge de colère, les bras ballants.
"Bien, nous nous sommes assez réjouis, demain, est la grande fête lunaire. Je veux que tout soit prêt. Que l’on prépare l’ours pour le festin. Et que le sang soule à flot!"
Je croi que c'est coule a flot si tu veu corriger, ou alors c'est voulu et c'est un jeux de mot amusant =)