Maha-Jeanne

Mes histoires

Samedi 23 octobre 2010 à 17:19

 

Vieillir 

Vaguelettes sombres,http://maha-jeanne.cowblog.fr/images/noyademaha.jpg
larmes du vent
l'eau est la tombe, 
le mort est l'enfant

Cris des sirènes,
aux yeux si grands,
ces femmes baleines
acceuillent l'actant

Et moi dans le tumulte,
étincelles et artifices, 
je vois sortir cet adulte,
qui n'est plus mon fils



mahajeanne

Vendredi 27 août 2010 à 23:00

La brume lumineuse
S'élevait au loin
enivrante et pleurnicheuse
elle nous enlevait dans ses mains

nous nous élevions, 
dans une tempête mélancolique
un énorme tourbillon
c'était la brume magnétique.

arrivés à destination
nous nous regardions 
nuit et jours

puis des lumières dans les yeux
nous comprenions, malheureux
l'amour... 

xxx, maha

mahajeanne

Lundi 2 août 2010 à 20:39

l'allumeur

c'était la nuit
il faisait noir
car même sans le vouloir 
toutes les étoiles étaient noircies

une ombre se profila
même dans la noirceur on la voyait
elle prit l'escalier, l'escalier qui montait
et tout en haut elle se hissa

elle se rapprocha de la lune noire

celle qui était aussi sombre que la nuit
elle mit pied dessus sans aucun bruit
sur l'astre qui d'habitude éclairait le soir

quand l'ombre descendit
elle était une forme
c'était sans contredit un homme
celui qui avait donné lumière à la nuit
 


http://maha-jeanne.cowblog.fr/images/echelle-copie-1.jpg  

mahajeanne

Dimanche 27 juin 2010 à 23:59

Pourquoi?


J'ai souvenir de tes questions,
celles sans réponses aucunes,
qui tournaient en rond, 
qui déformaient la lune.
 
Je me souviens de tes gestes,
qui rendaient comique la mort,
ne laissant nul mots en reste,
sans faire aucun effort.

Je me rappelle de ton regard, 
dans lequel baignait une étincelle,
  il revêtait l'étoffe du renard,
et se drapait d'un peu de ciel.

J'ai souvenir de ton visage, 
j'ai souvenir de ta voix,
mais maintenant que tu es sage,
je ne sais plus pourquoi. 

 

mahajeanne

Jeudi 3 juin 2010 à 18:16



C'était le diner d'un roi
où tous les convives ne s'amusaient
jusqu'à ce qu'un troubadour entra
et demandit repère.
<<  Tu restera jusqu'au lever du jour
et au matin même partira
sans qu'une pommes de disparaitra
dans tes poches de misère. >>
Le voyageur acepta
prit trois sphère et commença à jongler
jusqu'à ce que tous les convives s'exclamèrant
<< Passant! Recomencez!
Vous nous amusez tant
que vous ne devez arêter! >>
le voyageur déclina
mais commenca un autre tour
sur ses mains cette fois 
de la table fit le tour
après cette promenade ce fut au roi de s'égossiler
<< Pasant! vous me faites tant rire!
Recommencez ou faites pire! >>
le troubadour sourit
et de sa cape une hirondelle en sortit
les convives, ébahis, ne s'étonèrent pas
quand sous leur regard l'animal s'effaca
Cette fois tous les convives et le roi ensemble réclamèrent
<< Encore! Encore pasant!
vous nous faites tant plaisir
que si vous partiez ce serait comme mourir! >>
mais le troubadour, fatigué
de sa cape se décoiffa
et sous tous les regards étonnés
le roi s'exclama
<< Mon fils, que faites vous là? >>

mahajeanne

Mardi 1er juin 2010 à 1:42

Jour de pluie

Un livre à la main,
Elle regarde la pluie tomber
<< Peut-être que demain
Je vais pouvoir aller jouer? >>

 Elle s’assit à la table,
Ouvre le livre, commence à la déchiffrer
Au premier mot, déjà ennuyée,
Elle rêve d’escapade

 Elle finit une première ligne,
Lève les yeux, il pleut encore,
Elle me regarde, attend de moi un signe
Un simple mot pour aller jouer dehors

 Je renverse la tête en riant
Elle trépigne, pleine d’espoir
Je dis oui en soupirant,
Un parapluie à la main, là voilà à la balançoire. 


mahajeanne

Mardi 1er juin 2010 à 1:33

 Jeu d’enfant

Au pied même su sapin,
Assise en vitesse,
Un petit sourire en coin,
Elle joue avec ses tresses.

 De la simple natte voici la campagne,
Ici rivière, forêt et montagne.
<<Avec ces cheveux rebelles,
Je ferai un arc-en-ciel. >>

 Un papillon se pose devant ses yeux
Elle le regarde, s’étonne et rit.
Elle lâche ses cheveux,
Le jeu est fini.

 

 

mahajeanne

Mardi 1er juin 2010 à 1:29

 
                                   n.2 les voyageurs

        
       Siméon s’assit sur le bord de son lit. La nuit n’en était qu’a sa moitié, il savait qu’il devrait retourner dehors, des tonnes de tâches l’attendaient, surtout que demain se passerait la fête, sûrement la plus importante de l’année. Siméon avait hâte. Il n’avait pas hâte à la fête elle-même, non il détestait ce genre de divertissement, il avait hâte car Edgar devrait venir avec sa famille. Edgar était le seul à le comprendre, il lui parlait comme s’il parlait à un des siens, ce dont Siméon rêvait le plus.
Après 5 ou 10 minutes, peut-être plus, le jeune bâtard se leva et remplit ses poches de pommes. Il entrouvrit la porte et regarda autour de la roulotte, tous étaient rassemblés auprès de Mellia. Siméon, cette fois ouvrit complètement la porte et la traversa. Il avança droit devant lui, en direction de la forêt, à l’opposé du feu. Plus Siméon avançait, plus le bruit s’assourdissait et enfin, il disparu. Dans le silence, à la lueur de la l’astre nocturne, il rejoignit un petit, minuscule, muret fait de bois mort. Il siffla une, deux, trois fois. Trois longs sifflements aigus. Il s’accota à un arbre, glissa sa main dans sa veste où il serra très fort la pierre blanche. Très rapidement, et tout autant silencieusement, deux juments apparurent, alors, le bâtard quitta sa pierre et attrapa deux pommes qu’il lança à noire et Ébène et puis lentement apparu un bœuf roux suivi bientôt de ses confrères. Siméon leur tira le reste de ses pommes et repartit, pas sans avoir bien frotté ses juments, dans la clairière. À peine arrivé qu’il  dut réalimenter le feu et débarrasser le parterre du trop de brindilles. Tous l’ignorèrent. 
Soudain Mélia leva les bras et en un temps record, tous se turent et regardèrent leur chef. Celle-ci déclara de sa forte voix :<< Bien, nous nous sommes assez réjouis,  demain, est la grande fête lunaire. Je veux que tout soit prêt. Que l’on prépare l’ours pour le festin. Et que le sang soule à flot! >> Sur ses quelques mots, certains ricanements se firent entendre et finalement tous se mirent à la tâche, tous, sauf, Mélia, qui s’engouffrât dans sa roulotte, les rares trop jeunes enfants et Jennifer qui rejoignit le bâtard, lui occupé à récolter nombre de bois sec.   
-Alors Bâtard, on fait le ménage? 
Siméon émit un grognement sourd tout en rougissant un peu. 
-Je vois, donc le bâtard y cuisine et y nettoie. Mais c’est la mari parfais, il y manque plus qu’une bâtarde !
-Oh mais c’Est déjà fait...  dit Siméon doucement
-Quoi? Aboya Jennifer. 
Le jeune homme lança les branches  qu’il portait alors dans le feu et  s’en alla sans rien lui répondre. Celle-ci reprit vite ses esprits et prise d’une soudaine fureur, poursuivi Siméon. 
-Où tu va? Demanda-t-elle. 
Sans même se retourner il lui répondit :<< À la rivière, me laver. >> et le bâtard disparu entres les arbres, laissant Jennifer derrière lui, rouge de colère, les bras ballants.

mahajeanne

Jeudi 27 mai 2010 à 22:49

NUIT NOIRE

Dans mon désert de solitude,
Dans mon océan de pleur,
Dans mon nuage de torture,
Il n’y a qu’un champ de bonheur.

Dans mes cauchemars je suis seul à tout heures,
Dans mes cauchemars je suis peiné,
Dans mes cauchemars il y a malheur,
Dans mes rêves je suis aimée.

Dans mon grain de solitude,
Dans ma goutte de pleur,
Dans ma buée de torture,
Il n’y qu’une fleur, le  bonheur.

mahajeanne

Mercredi 12 mai 2010 à 2:30

Printemps

 Par un printemps cultivé
Je m’en allais promener
 Mes yeux grands ouverts 
Pour ne plus y découvrir l’hiver
 L’aube se lève enfin
Éclairant ponts et passerelles
Plus je regarde de mon regard serin
Plus la nature se renouvelle

 Je lève la tête une minute
Et je vois une nouvelle construction
Elle est plus grande que tous les ponts
Et plus haute que toutes les huttes

 Je me rapproche en faisant un pas douteux
Pour y voir un paysan heureux
Son fils se marie à la princesse
Et ils construisent une forteresse

mahajeanne

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